1) Qu'est-ce qu'une action ?
Dans cet article, vous allez comprendre comment investir dans les actions. Vous serez en mesure de comprendre leur fonctionnement et de déterminer si oui ou non cette classe d’actifs est faite pour vous.
Les actions d’entreprises sont une classe d’actifs très performante. Détenir une action revient à avoir un titre de propriété sur une partie du capital d’une entreprise.

En achetant une action, vous devenez copropriétaire de l’entreprise (avec d’autres actionnaires comme vous). Vous avez un droit de regard sur ses activités, ses résultats financiers et son management.
En tant que propriétaire vous bénéficiez de la croissance et des bénéfices générés par l’entreprise. L’entreprise peut vous distribuer une partie de ses résultats financiers sous forme d’un dividende (revenu avec un impact nul) ou par le biais de rachat d’actions (elle rachète et détruit ses propres actions pour rarifier l’offre et faire monter son cours).
Elle peut aussi choisir de ne rien offrir à ses actionnaires et réinvestir ses bénéfices dans sa croissance. Vous profitez aussi de cette croissance, mais indirectement. Vous faites confiance à l’entreprise pour réinvestir elle même ses bénéfices et vous estimez qu’elle est mieux placer pour faire fructifier votre patrimoine.
L’exemple ci-dessous est frappant, à gauche Apple avec des retours sur capitaux propres gargantuesques et une utilisation de ses actifs optimale. Dans ce cas là, je fais confiance à Apple pour utiliser l’argent généré par l’exploitation de l’entreprise à des réinvestissements lucratifs pour ses actionnaires. Je n’ai pas besoin d’un dividende car l’entreprise est plus efficace que moi pour utiliser son argent. C’est pour ça qu’Apple verse un minuscule dividende de 0,5%.
A droite nous avons EDF qui détruit de la valeur pour ses actionnaires et n’utilise pas ses actifs de manière efficace. Dans ce cas là, je préfère que l’entreprise me reverse l’argent généré par l’exploitation de l’entreprise. Dans ce cas là, je préfère que l’entreprise me verse un dividende car je pourrais réinvestir cet argent de manière plus efficace. C’est pour ça qu’EDF verse un dividende de plus de 6%.

Généralement les actions Américaines choisissent de réinvestir leurs bénéfices et de racheter leurs actions. En revanche, les actions Européennes ont plus tendance à distribuer leurs bénéfices sous forme d’un dividende.

2) Quelle est la performance pour les actions en 2022 ?
Les actions sont connues pour être à long terme la classe d’actif qui a le mieux performé. Sur 120 ans, une étude du Crédit Suisse montre que les indices actions ont eu une performance moyenne annualisée de 9,6%.
En regardant le tableau ci-dessous, vous constatez que nous avons eu plusieurs cracks boursiers dans notre histoire récente. Imaginez avoir investi en début Mars 2020 sur l’indice américain S&P 500. Quelle serait votre réaction face aux pertes du 09-03-2020 (-7,6%), du 12-03-2020 (-9,51%) ou encore du 13-03-2020 (-11,98%) ?

Si votre réponse est la panique c’est tout à faire normal. L’affect et les émotions jouent un rôle central sur les marchés financiers et il faut (essayer) d’être le moins affecté possible.
C’est aussi pour ça qu’un investissement en actions doit s’envisager sur du long terme, personne n’est à l’abri d’un choc extrême et complétement imprévisible.
J’en parle dans cet article, pour se protéger il faut apprendre à faire avec l’imprévisible. Envisager son investissement du une période de temps long va vous permettre de lisser les périodes chaotiques et de bénéficier la puissance des intérêts composés.
3) Qu'est-ce que les intérêts composés ?
Les intérêts composés sont le moteur de performance le plus puissant de vos investissements. Bien plus encore que vous ne l’imaginez. Pour faire croître votre patrimoine et atteindre un jour votre liberté financière vous devez absolument maîtriser les intérêts composés. C’est une formule magique qui vous permettra avec de la patience d’atteindre des résultats au delà de vos espérances.

Bénéficier des intérêts est simple mais cela nécessite beaucoup de discipline, de temps et de patience. Ces trois ingrédients sont la clé de la réussite. Si vous avez un horizon de temps long devant vous (10, 20 ans ou plus), vous êtes dans les meilleurs dispositions pour en profiter. Il ne faut pas oublier que les plus grand résultats se font sur le long terme.
C’est l’effet boule de neige. Plus la boule de neige roule longtemps, plus elle va grossir et plus elle va grossir, plus elle va grossir de plus en plus vite.
C’est sur ce principe simple que Warren Buffet a construit son immense fortune qui est estimée à plus de 100 milliard de dollars.
Il a commencé à investir très jeune en achetant sa première action à l’âge de 13 ans et à pu profiter d’une très longue carrière d’investisseur. Il est toujours resté investi. Il aura tout vécu : des guerres, des récessions, des crises financières mais au final il a construit sur le long terme une immense fortune. Les petits ruisseaux font les grandes rivières.
Ci-dessous, le diagramme vous montre l’évolution du patrimoine de Warren Buffet. Ses débuts ont été modestes mais sur plusieurs décennies ses résultats sont absolument impressionnants. Les plus grosses variations de son patrimoine se sont produites à partir de ses soixante ans où sa fortune double pratiquement tous les dix ans. Aujourd’hui à plus de 90 ans, il a amassé plus de 100 milliards de dollars.

Si vous aviez investi 1000€ sur l’indice S&P 500 il y a 120 ans, votre investissement vaudrait aujourd’hui plus de 60 000 000€.

L’investissement en actions est le plus efficace pour profiter des intérêts composés car les entreprises réinvestissent leurs bénéfices dans leur activité.
4) Quels sont les cycles économiques favorables aux actions ?
Il est légitime de s’interroger sur les cycles économiques qui favorisent une croissance du marché actions et au contraire sur les environnement qui sont défavorables.
Voilà selon Ray Dalio, gérant incontournable du hedge fund Bridgewater les quatre scénarios économiques et quels sont les actifs les plus performants dans chacun de ces environnements. Sa théorie est que l’économie est composée de quatre saisons qui sont bien distinctes. Ces quatre saisons économiques font bouger les marchés boursiers.

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Par exemple si les anticipations d’une augmentation de l’inflation est forte, les obligations indexées à l’inflation, les matières premières comme l’or pourraient voir leurs prix s’apprécier.
Autre exemple, si on anticipe une baisse de l’inflation, alors les actions et les obligations d’état devraient monter. C’est d’ailleurs ce que l’on a pu constater depuis plusieurs dizaines d’années avec une inflation en baisse et un marché action qui a monté sans discontinuer !

Ces quatre saisons économiques peuvent être résumées comme étant les suivantes.
Saison n°1 – La croissance : Elle est positive pour nous tous et reflète l’augmentation de la production d’une économie. Elle est généralement mesurée par l’évolution du PIB d’un pays.

Dans le graphique ci-dessus, on voit que le taux de croissance moyen du PIB US est largement supérieure au taux de croissance du PIB. Cette forte croissance explique l’incroyable évolution des marchés actions et tout particulièrement du Nasdaq et du S&P 500 par rapport au CAC 40.
Saison n°2 – La récession : Elle est négative pour nous tous. Elle reflète une baisse de la croissance et de la production d’une économie. Egalement mesurée par le PIB, nous avons par exemple vécu une récession historique durant la crise du COVD-19 avec une économie complétement à l’arrêt.

La récession est particulièrement négative pour les marchés actions. Dans le cas la récession causée par la crise du COVID-19, les banques centrales ont tout fait pour maintenir les marchés à flot (et ils ont réussi) en injectant massivement des liquidités dans l’économie via leurs politiques de quantitative easing (QE). Cette politique a eu pour effet de faire diminuer massivement les taux d’intérêts directeurs et de faire s’apprécier les obligations d’états.
Malheureusement, aujourd’hui nous payons un peu les pots cassés de cette gestion de crise car nous sommes confrontés à un phénomène que nous n’avons pas vécu depuis longtemps : une forte inflation.
Saison n°3 – L’inflation : Elle est négative car elle dévore l’épargne et les marges des entreprises. Elle est mauvaise pour la croissance et pour le pouvoir d’achat des ménages. Nous sommes en ce moment (2022) confrontés à un retour de l’inflation que nous n’avions pas vécu depuis les années 1980 dû principalement aux politiques très expansionnistes des banques centrales.

L’inflation est très mauvaise pour les obligations car le seul moyen de l’endiguer et la hausse des taux directeurs des banques centrales. En augmentant les taux, elles rendent les obligations déjà émises (les anciennes) moins attractives ce qui fait mécaniquement baisser leurs prix.

Saison n°4 – La déflation : C’est l’inverse de l’inflation. C’est une baisse généralisée du niveau de prix. Elle est positive pour l’économie car elle permet au consommateur de gagner du pouvoir d’achat et aux entreprises d’augmenter leurs marges. Nous avons été dans un univers déflationniste depuis les années 1980. Cela a valu aux matières premières de consommation d’être l’une des pires classes d’actifs de ces dernières années.
Pour résumer, les actions performent très bien dans un environnement ou la croissance économique est forte. La croissance des bénéfices des entreprises pousse les indices boursiers à la hausse. Le faible niveau des taux d’intérêts (maintenu par les banques centrales pour financer l’économie) est extrêmement favorable aux actions.
L’inflation est défavorable aux actions. Le marché anticipe une hausse des taux directeurs de la part des banques centrales pour contrer l’inflation. Cela incite les détenteurs d’actions à vendre leurs actions et à se tourner vers d’autres actifs, comme les obligations proposant un rendement sans risque ou l’or qui est la valeur refuge d’excellence pour contrer l’inflation. Les entreprises qui ne peuvent pas répercuter la hausse des prix à leurs consommateurs voient leurs marges amputées et donc leur profitabilité ce qui les rend moins attractives pour les investisseurs.
L’inflation va être propice à l’or, aux matières premières et à l’immobilier et être défavorable aux actions et aux obligations.
La déflation va être propice aux actions et aux obligations et défavorable à l’or, aux matières premières et à l’immobilier.
La croissance va être favorable aux actions, aux matières premières, aux actions des pays émergents mais défavorable aux obligations.
La récession va être propice aux obligations mais défavorable aux actions, aux matières premières, aux actions des pays émergents.
5) Pourquoi il faut privilégier l'investissement en DCA ?
Les actions sont un pilier fondamentale de toute stratégie patrimoniale, elle doivent être le moteur de votre portefeuille. Cependant il est nécessaire de comprendre que l’investissement en actions présente des risques non négligeables car c’est la classe d’actifs la plus volatile.

Comme on le voit dans les comparatifs ci-dessus, être 100% investi en action présente des risques de perte en capital importants. Il faut être préparé à avoir des remous et de longs moments de performance négative. Si vous n’y êtes pas préparé, vous aurez certainement des difficultés à réagir correctement en phase de correction voir de crack boursier.
Que vous disposiez d’une grosse somme d’argent à investir ou que vous arriviez à épargner régulièrement, il n’est pas recommandé de tout investir en une seule fois. A moins que vous ayez une forte tolérance au risque. Si les aléas du marché vous terrifient, la méthode du DCA ou dollar cost averaging est faite pour vous.
Le DCA consiste simplement à investir une somme d’argent au fil de l’eau. Cela vous permet d’investir au fil des cycles de marché et de ne pas subir un investissement au mauvais moment. Par exemple, si vous aviez investi tout votre capital de 10,000€ en Février 2020 sur le CAC 40, vous vous seriez retrouvé en Mars avec une moins-value latente de 40% soit 4,000€.
Au contraire, si vous aviez lissé vos investissements avec la méthode DCA en investissant 1.000€ tous les mois vous auriez grandement limité votre risque et évité un mauvais timing. Ne soyez pas victime d’un mauvais timing, même les plus grands investisseurs sont incapables de prédire les variations du marché.

Dans le comparatif des deux stratégies ci-dessus on constate plusieurs choses. Tout d’abord les trois stratégies sont d’excellentes stratégies. En effet, si vous êtes jeune et que vous êtes en phase de constitution de votre patrimoine et que votre horizon d’investissement est supérieur à 20 ans, honnêtement adoptez une approche DCA et investissez sur des ETF monde ou S&P500 à travers votre PEA (et non votre compte titre pour profiter de l’avantage fiscal sans commune mesure du PEA). C’est ce qui vous permettra de faire croître votre patrimoine le plus rapidement et d’ensuite profiter de ce patrimoine à travers des revenus passifs.
En revanche, si vous êtes averse au risque, que vous avez déjà un patrimoine conséquent et que vous n’êtes plus en phase de constitution patrimoniale alors les autres stratégies du blog peuvent vraiment intéressantes car elles présentent une approche rendement / risque bien meilleure que l’achat d’un tracker monde. Si votre objectif est préserver votre patrimoine et de continuer à le faire croître gentiment avec une performance de 6-7% par an sans trop de vagues alors n’investissez pas à 100% en actions.
6) Pourquoi il faut investir dans des ETF plutôt que des actions individuelles ?
Plusieurs études très sérieuses ont montré que plus de 90% des gestionnaires actifs sont incapables de battre la performance des indices sur le long terme. Pourtant il serait facile de croire l’inverse : ils sont bardés de diplômes d’écoles prestigieuses, travaillent pour les plus grands fonds de la planète.
Même avec toutes ces compétences, ils n’arrivent pas à battre les indices à long terme. Et c’est une excellente nouvelle pour les investisseurs comme vous et moi. Un investisseur sans connaissances, qui n’a pas fait d’études de finance ou de gestion de patrimoine peut faire mieux que 90% des meilleurs gérants en achetant tout simplement un indice.

Pourquoi ? En fait la réponse est plutôt simple, réaliser une performance supérieure à un indice comme le CAC 40 ou le S&P 500, de manière consistante est très compliqué et relève presque de la chance ou du génie.
La théorie moderne du portefeuille qui a été développée par Harry Markowitz dans les années 1950 explique la chose suivante :
Il est pratiquement impossible pour un individu de faire une performance supérieure à celle d’un indice en sélectionnant lui même des actions individuelle.
Aucune combinaisons d’actions individuelles n’est capable de battre les indices en terme de rapport rendement – risques.
Toutes les théories montrent que les meilleur manière d’investir dans les actions est d’investir directement travers des indices grâce à des ETF avec des frais réduits. C’est en tout cas la recommandation de tous les grands investisseurs comme John Bogle, Warren Buffet ou encore Ray Dalio. Acheter des actions individuelles reviens à prendre un pari trop risqué et à s’exposer au risque spécifique lié à l’entreprise.
Le risque spécifique est lié au fait qu’investir dans une seule entreprise vous expose de plein fouet à chacune de ses bonnes nouvelles mais surtout à chacune de ses mauvaise nouvelles. Détournements de fonds, mauvais management, mauvaise stratégie, mauvais résultats etc…
Quand on dit que les actions ont été la classe d’actifs la plus performante, on parle des indices actions comme le CAC 40 ou le S&P 500. La performance des indices est expliquée par les paramètres suivants :
• 33% d’actions qui surperforment l’indice
• 67% d’actions qui sous performent l’indice
Autrement dit, en choisissant une action individuelle, vous avez 67% de chances de faire moins bien que l’indice.

7) Pourquoi il faut diversifier ses investissements actions ?
Les marchés actions sont généralement les plus touchées dans les périodes de doutes ou d’incertitude. Quand on investi sur les actions il faut être préparé à subir des baisses de plus de 50%.
Si vous voulez réussir vos investissements et augmenter la valeur de votre patrimoine sur le long terme vous devez vous focaliser sur le fait de survivre. Dans ce domaine, beaucoup d’investisseurs font l’erreur d’avoir une vision trop courtermisme des marchés et se brulent rapidement les ailes.
Si vous voulez survivre vous devez absolument adopter une vision à long terme et surtout adopter le plus rapidement possible une bonne diversification. Pour les investisseurs particuliers et plus particulièrement pour les novices, les marchés financiers sont un environnement hostile, hautement volatile et complétement imprévisible.
Si vous n’avez pas de bonne stratégie, vous risquez d’y laisser des plumes. Survivre et ne pas perdre doit être votre objectif n°1. Obtenir un bon rendement doit venir en second position.
L’investissement est une discipline où votre talent et votre intelligence n’a rien à voir avec les résultats que vous obtenez. Seul la discipline et la stratégie a un impact sur votre résultat, c’est pourquoi vous devez absolument mettre votre égo de côté.
Beaucoup de novices des marchés cherchent à tout anticiper mais tout prévoir est impossible car l’essentiel de l’information est déjà intégrée au prix, ce sont les surprises dans les anticipations qui font bouger les marchés financiers. Mais je vous rassure, vous n’avez pas besoin de tout contrôler ni de tout savoir pour réussir vos investissement. Si aujourd’hui vous ne comptez que sur une seule classe d’actif pour accéder à votre liberté financière, c’est une erreur. Il y a fort à parier qu’au cours de votre vie cet investissement soit à un moment ou un autre désastreux et entame votre progression vers votre liberté financière.
En cas de crack, le prix des obligations, de l’or et des autres matières premières ont tendance à augmenter : c’est pourquoi il est important d’investir de manière diversifiée à travers plusieurs classes d’actifs décorrélées.
8) Comment diversifier correctement son portefeuille ?
Chaque classe d’actifs présente un profil de rendement risque différent. Chaque classe d’actifs réagit différemment à des contextes et à des environnements différents. Les deux facteurs qui influencent les marchés sont les anticipations de croissance et les anticipations d’inflation comme nous l’avons vu plus haut.
Chaque classe d’actifs réagit plus ou moins en lien avec les autres, c’est ce qui s’appelle la corrélation. Pour réussir dans vos investissements sur le long terme, vous devez absolument maîtriser ce principe qui est clé.
La corrélation entre les actifs de votre portefeuille doit être la plus faible possible pour diminuer votre risque. Pour diminuer cette corrélation, il faut choisir de diversifier son portefeuille en associant par exemple des obligations, à de l’or ou de l’immobilier.
Selon Ray Dalio, améliorer le rapport du rendement – risque de votre portefeuille est plutôt simple. Il suffit d’assembler dans votre portefeuille des actifs qui ont les caractéristiques suivantes :
- Choisir un actif qui présente un rapport rendement risque intéressant comme les actions ou les obligations
- Choisir un actif qui présente une bonne espérance de rendement
- Choisir d’autres actifs qui sont très peu corrélés avec les autres actifs de votre portefeuille.

Comme on peut le voir, les actions sont négativement corrélées aux obligations (d’où l’amortisseur en cas de crise) et non corrélé à l’or. Amener de la diversification par ces deux classes d’actifs permet de réduire significativement le risque d’un portefeuille. En appliquant cette méthode, vous construisez un portefeuille robuste car vos investissements ont tous une bonne chance de produire quelque chose pour vous mais en plus de ça ils sont indépendants les uns des autres.

9) Comment investir dans les actions ?
Pour les actions, il n’y a pas à hésiter la meilleur option est de les placer dans votre PEA car elle vous permettra de bénéficier d’une fiscalité sur les plus-values et dividendes inégalée. Attention, le maximum de versement pour cette enveloppe est de 150.000€, donc si vous dépassez ces montant il faudra vous diriger vers la solution n°2, l’assurance vie.
Si vous n’avez pas encore de PEA, je vous recommande de le domicilier chez Boursorama (code parrain CHPE1227 si vous voulez soutenir mon travail et gagner entre 80€ et 130€) car les frais de courtage sont parmi les plus faibles du marché et il n’y a pas de frais de gestion sur l’enveloppe.
our les actions, je favorise toujours l’investissement avec des ETF car ils permettent d’avoir les performances du marché avec des frais faibles. Il a d’ailleur été démontré que 90% des gérants actifs de fonds étaient incapables de battre le marché à long terme (à part quelques exceptions comme Warren Buffet ou Peter Lynch). Vous trouverez un peu de littérature pour approfondir la thématique de la gestion passive avec des ETF.

En ce qui me concerne, je favorise toujours les ETF sur des marchés puissants ou sur des marchés globaux. Un ETF répliquant le S&P500 ou bien un ETF répliquant l’indice MSCI Monde est suffisant. Vous pouvez tout de même diversifier encore d’avantage en rajoutant une petite exposition aux marchés émergents avec un ETF répliquant l’indice MSCI Emerging Markets. La règle d’or ici est de choisir un fonds avec un AUM (actif sous gestion) élevé et des frais de gestion faibles.
Pour ma part j’ai choisi deux ETF de chez Amundi pour leur éligibilité au PEA, leur fort AUM (actifs sous gestion) et les faibles frais de gestion. Voici un comparatif des caractéristiques des deux ETF.

Le premier ETF MSCI Monde (CW8) de chez Amundi est excellent tout ayant des frais de gestion faible. Eligible au PEA, c’est un incontournable. Vous pouvez retrouver plus d’informations sur ce fonds en vous rendant sur le site d’Amundi . Ses performances annualisées supérieures à 10% vont le transformer en véritable moteur de votre portefeuille.

Le second ETF MSCI Emerging Markets (PAEEM) n’est pas un indispensable car ses performance historiques ne sont pas incroyables. Cependant, il permet de s’exposer aux performances des marchés émergents à faible coût en plus d’être éligible au PEA. Vous pouvez retrouver plus d’informations sur ce fonds en vous rendant sur le site d’Amundi.
Combiner ces deux ETF va vous permettre de vous exposer à tous les marchés de capitaux de la planète avec seulement 2 produits.

En plus d’une exposition aux marchés globaux, vous allez être investi passivement dans les 3000 entreprises les plus performantes de la planète ! Admettez qu’il est difficile de faire mieux en terme de diversification sur les actions.
