1) Introduction – Qui est John Bogle ?
Dans ce article vous allez apprendre à reproduire le portefeuille 60/40 de John Bogle. Performance supérieure à 8% annualisée au prix d’un risque maîtrisé.
John Bogle est né en 1929 dans le Ney Jersey, cinq mois avant le début de la grand dépression qui ruine sa famille. Juste après avoir fini ses études à Princeton, il est engagé par la société d’investissement Wellington Fund. Renvoyé en 1974, il fonde alors le très connu The Vanguard Group.
Vanguard est aujourd’hui l’une des principales société de fonds d’investissement américaine. Le groupe est le gérant d’environ 210 fonds d’investissements aux États-Unis et a des participations dans environ 230 sociétés en dehors des États-Unis.

Il annonce gérer, au 15 janvier 2022, plus de 7 200 milliards de dollars américains d’actifs investis pour le compte de plus de 30 millions d’investisseurs. En comparaison, le plus gros gestionnaire d’actif au monde BlackRock compte un AUM de plus de 10 000 milliards de dollars sous gestion. Amundi que je recommande souvent sur mon blog ne dispose lui que de 2 000 milliards d’AUM.
Derrière ce colosse aux milliers de milliards de dollars sous gestion se cache une idée émise très tôt par son fondateur John Bogle. Il est considéré comme le comme le père de l’investissement passif ou de la gestion indicielle grâce à des ETF. Dans son livre Le petit livre pour investir avec bon sens il nous livre les clés de la gestion passive.
2) Comment investir avec bon sens selon John Bogle ?

Voilà une phrase édifiante que tout investisseur devrait garder en mémoire. Historiquement les actions sont la classe d’actifs qui a le plus performé pourtant beaucoup d’investisseurs perdent de l’argent sur les marchés. Il ne faut pas laisser un jeu qui est structurellement gagnant se transformer en jeu perdant. Bogle nous livre quelques unes des règles à suivre mon réussir sur les marchés.
Réussir dans l’investissement est simple avec la bonne approche : il suffit de posséder toutes les sociétés cotées sur le marché pour bénéficier de leurs revenus et de leur croissance. Les fonds indiciels ou ETF permettent de répliquer et d’investir dans un marché dans son intégralité.
Les fonds indiciels permettent d’éliminer totalement le risque porté par les valeurs individuelles, le risque porté par des secteurs particuliers ou le risque porté par la sélection de titres du gestionnaire. En retirant tout le risque spécifique, il ne vous reste plus que le risque boursier.

Il est rare (mais pas impossible) que les investisseurs battent le marché. Les vrais gagnants sont les intermédiaires (courtiers, gestionnaires, banquiers) grâce aux frais prélevés aux investisseurs. Pour leurs services, vous pouvez compter sur eux pour vous facturer des frais de gestion de 1% à 2% par an. Ce qui a première vue ne représente rien est en réalité énorme à long terme. Une étude réalisée par VANGUARD démontre la chose suivante sur 25 ans :
- Avec des frais de gestion annuels de 2% par an
- Avec une performance annualisée de 6% par an
Les frais de gestion de 2% auront détruit 50% de votre performance. Autrement dit, ces 50% ne font pas dans votre poche mais dans celle de votre banquier.
L’intermédiaire financier ne prend aucun risque. Vous prenez tous les risques et pourtant ils récupèrent une très grosse part du gâteau.
Les investisseurs qui réussissent achètent tout le marché boursier, puis le conservent à vie. Ils investissent de façon simple, et se passent de l’excitation d’acheter/de vendre sans cesse des actions. Les fonds indiciels leur permettent d’éliminer les coûts excessifs, tout en s’assurant de gagner les bénéfices qui sont distribués par le marché.

3) Qu'est-ce que le portefeuille 60/40 de John Bogle ?
Le portefeuille ou la stratégie « 60/40 » tel qu’il a été présenté par John Bogle donne l’opportunité à n’importe qui d’investir dans une stratégie avec d’excellents rendements et une volatilité contenue. La cerise sur le gâteau : il ne vous faudra pas plus de cinq minutes par an de maintenance car c’est une stratégie complément passive.
Reproduire le portefeuille est simple, même très simple car il peut-être constitué à 100% d’ETF. C’est ce qui est recommandé, cependant si vous avez certaines convictions, vous pouvez investir dans d’autres organismes de placement comme les OPCM, SICAV et FCP en gestion active bien qu’à mon sens une gestion passive est à favoriser à cause de l’impact des frais de gestion sur votre patrimoine.
Si vous choisissez de reproduire le portefeuille avec des ETF, favorisez les enveloppes fiscales les plus avantageuses en fonction des classes d’actifs. Dans l’idéal évitez le CTO (compte titre ordinaire) et favorisez le PEA et l’assurance-vie.
Le portefeuille que vous allez découvrir ou redécouvrir ci-dessous vous aurait donné sur les 30 dernières les résultats suivants :
- D’excellents rendements avec une performance annualisée supérieure à 8%.
- Une grande stabilité et une faible volatilité, moins de 8% par an.
- Vous auriez gagné de l’argent dans 75% des années.
- Votre pire année aurait été une perte de 37%
- Votre meilleur année aurait été une performance de 35%
- Une stratégie corrélée aux performances des marchés action (98% de corrélation)
N’importe qui peut vous montrer un portefeuille a posteriori qui aurait prit d’énormes risques et eu en retour un excellent rendement. Dans 99% des cas, ce type de portefeuille explose comme un sac en papier quand les marchés commencent à baisser.
Vous avez ici une stratégie pour n’importe quel investisseur particulier qui permet d’avoir d’un côté une grande partie des performances des marchés boursiers et de l’autre côté une stratégie qui permet de limiter considérablement la fréquence et la taille des pertes dans n’importe quel environnement économique.
Dans un premier temps, nous allons étudier la performance comparée des actions à celle de la stratégie. La courbe rouge représente un investissement dans un ETF sur le S&P500, la courbe bleu la stratégie 60/40.

Bien que la stratégie sous performe naturellement la performance des indices américains, elle a produit une performance honorable au prix d’une volatilité inférieure. Si on regarde dans le détail des statistiques, le meilleur rapport rendement risque est pour la stratégie de John Bogle qui affiche un ratio de Sharpe de 0.61 contre 0.51 pour un seul investissement dans les actions américaines.

En décomposant la qualité et la composition de ces rendements, on s’aperçoit que sur les mauvaises années, comme en 2008 par exemple avec la crise des subprimes, la stratégie a beaucoup moins perdu que les portefeuilles action qui perdaient plus de 40%. En 2011, en pleine crise de la dette dans la zone euro, la stratégie a eu un rendement positif de 4%.

A qui est destiné le portefeuille 60/40 ?
Le portefeuille a une approche excellente d’un point de vue risque/rendement. Si la volatilité et l’incertain vous fait peur, il est peut-être fait pour vous. Ses caractéristiques de portefeuille tout terrain en font un excellent allié dans les périodes d’incertitudes.
Le graphique ci-dessous illustre les pertes maximales que les investisseurs auraient subi si ils étaient soit investis sur un portefeuille 60/40 (bleu), sur un portefeuille seulement investi sur un indice monde (rouge).


Dans le comparatif des deux stratégies ci-dessus on constate plusieurs choses. Tout d’abord les deux stratégies sont d’excellentes stratégies. En effet, si vous êtes jeune, que vous êtes en phase de constitution de votre patrimoine et que votre horizon d’investissement est supérieur à 20 ans, honnêtement adoptez une approche DCA et investissez sur des ETF monde ou S&P500 à travers votre PEA (et non par votre compte titre pour profiter de l’avantage fiscal du PEA). C’est ce qui vous permettra de faire croître votre patrimoine le plus rapidement et d’ensuite profiter de ce patrimoine à travers des revenus passifs.
En revanche, si vous êtes averse au risque, que vous avez déjà un patrimoine conséquent et que vous n’êtes plus en phase de constitution patrimoniale alors la stratégie de Ray Dalio peut être vraiment intéressante car elle présente une approche rendement/risque bien meilleure que l’achat d’un tracker monde. Si votre objectif est préserver votre patrimoine et de continuer à le faire croître gentiment avec une performance de 6-7% par an sans trop de vagues alors envisagez le portefeuille All Weather.
A mon sens, et ce commentaire ne regarde que moi, le niveau de risque de cette stratégie est acceptable en comparaison d’un livret A ou d’un fonds euro. Attention, je ne dit pas qu’avoir une épargne à taux fixe et garanti n’est pas bien ! Garder du cash en réserve est toujours une sage décision.
4) Comment répliquer la stratégie de John Bogle ?
Construire un portefeuille c’est comme élaborer une cette de cuisine. Vous allez avoir besoin de plusieurs ingrédients. Certains sont salés, d’autre sucrés, d’autres fades.. mais le plus important c’est de respecter les dosables ! Une recette ou un portefeuille mal équilibré peu vous entrainer des problèmes ou des risques non voulus.
Ici le chef cuisto’, c’est John Bogle alors laissez vous guider dans la recette !
Pour répliquer la stratégie miracle qui a fait le succès de Ray Dalio, vous allez avoir besoin des ingrédients suivants :
Ingrédient n°1 – Des actions pour 30% de l’allocation. Les actions sont historiquement la classe d’actifs la plus performante mais également la plus risquée. Sur 120 ans, les actions du S&P 500 ont eu une performance annualisée de 9,6% au prix d’une forte volatilité. Si vous voulez en apprendre plus sur les actions et pourquoi je recommande d’investir sur les actions à travers les ETF MSCI Monde ou S&P 500, je vous invite à lire mon article sur le sujet en cliquant ici. Les actions vont être le moteur de performance du portefeuille mais aussi le moteur de volatilité ! C’est pourquoi nous n’en mettons pas plus que 30% dans le portefeuille.
Ingrédient n°2 – Des obligations moyen terme avec une maturité de 7 à 10 ans pour 40% de l’allocation. Ce type d’obligation va représenter la poche la moins risquée du portefeuille. Sur 20 ans, elles ont eu une performance annualisée de 4,5% au prix d’une volatilité trois fois inférieure aux actions. Si vous voulez en apprendre plus sur les obligations et comment je vous recommande d’y investir, je vous invite à lire mon article sur le sujet en cliquant ici.

5) Quels instruments financiers choisir reproduire le portefeuille 60/40
Je vous vous donner ma méthode pour répliquer le portefeuille de John Bogle facilement, attention il ne s’agit pas ici d’une recommandation ni d’un conseil d’investissement. Les performance passées ne reflètent pas nécessairement les performances futures.
Avant de démarrer, quelques mots sur la méthode, les supports choisis et les enveloppes fiscales d’investissement. J’évite fortement d’investir à travers un CTO (compte titre ordinaire) car la fiscalité sur les plus-values est maximale. Je préfère en choix numéro 2, investir en assurance vie et en choix numéro 1 investir à travers un PEA.
A titre personnel, j’ai choisi de domicilier mon PEA chez Boursorama (code parrain CHPE1227 si vous voulez soutenir mon travail et gagner entre 80€ et 130€) car ils proposent l’une des meilleurs offres de courtage du marché avec 0€ de frais de gestion. Pour l’assurance vie, j’ai choisi Linxea pour son grand choix de supports (notamment immobiliers et obligataires) et ses frais de contrat contenus par rapport à la concurrence (0.5% par an).
A - Quelques mots sur l'investissement en assurance-vie
Dans le cas de la stratégie , j’ai choisi d’utiliser l’enveloppe de l’assurance vie pour minimiser l’impact fiscal des plus-values. Les actifs ciblés sont les obligations. Aucune de ces classes d’actifs n’est éligible au PEA (hormis un fond obligataire très moyen mais nous y reviendrons).
Petit rappel sur les différents avantages de l’assurance vie, le traitement des plus-values et coupons bénéficient d’une fiscalité qui est extrêmement avantageuse. Depuis la réforme fiscale de 2018, les nouveaux versement dans votre contrat d’assurance vie seront imposés au prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30% dans le cas ou le contrat à moins de 8 ans.
Au delà de 8 ans, la fiscalité des rachats (sorties de liquidités du contrat) peuvent continuer à bénéficier du taux forfaitaire de 7,5% (pour les gains provenant de versements inférieurs à 150 000€, au delà c’est le PFU qui est de mise).
Dans tous les cas, après 8 ans, vous profitez d’un abattement de 4600€ pour un célibataire et 9200€ pour un couple. L’imposition est donc beaucoup moins lourde qu’un achat de fonds en direct à travers un CTO (compte-titre ordinaire). Cet abattement peut vous permettre de grandement diminuer l’impact de la fiscalité des coupons si vous recherchez un revenu passif avec une source obligataire.
Autre point non négligeable, vous êtes dans le cadre de l’assurance vie. Tant que vous ne faites pas de retrait du contrat il n’y a pas de fiscalité. Cela permet de réinvestir 100% des coupons perçus dans d’autres projets d’investissement et donc de profiter de la puissance des intérêts composés au sein du contrat d’assurance-vie.
Si vous n’avez pas déjà une assurance vie, je peux vous recommander de vous tourner vers Linxea qui propose une offre de fonds très fournie et surtout, des frais de gestion du contrat qui sont les plus bas du marché (0.5% à l’année). Si l’offre de Linxea vous intéresse, vous pouvez passer par mon lien de parrainage qui vous fera gagner 50€ si vous souscrivez à un contrat.
B - L'allocation du portefeuille en actions
Pour les actions, il n’y a pas à hésiter la meilleur option est de les placer dans votre PEA car elle vous permettra de bénéficier d’une fiscalité sur les plus-values et dividendes inégalée. Attention, le maximum de versement pour cette enveloppe est de 150.000€, donc si vous dépassez ces montant il faudra vous diriger vers la solution n°2, l’assurance vie.
Si vous n’avez pas encore de PEA, je vous recommande de le domicilier chez Boursorama (code parrain CHPE1227 si vous voulez soutenir mon travail et gagner entre 80€ et 130€) car les frais de courtage sont parmi les plus faibles du marché et il n’y a pas de frais de gestion sur l’enveloppe.
Pour les actions, je favorise toujours l’investissement avec des ETF car ils permettent d’avoir les performances du marché avec des frais faibles. Il a d’ailleur été démontré que 90% des gérants actifs de fonds étaient incapables de battre le marché à long terme (à part quelques exceptions comme Warren Buffet ou Peter Lynch). Vous trouverez un peu de littérature pour approfondir la thématique de la gestion passive avec des ETF.

En ce qui me concerne, je favorise toujours les ETF sur des marchés puissants ou sur des marchés globaux. Un ETF répliquant le S&P500 ou bien un ETF répliquant l’indice MSCI Monde est suffisant. Vous pouvez tout de même diversifier encore d’avantage en rajoutant une petite exposition aux marchés émergents avec un ETF répliquant l’indice MSCI Emerging Markets. La règle d’or ici est de choisir un fonds avec un AUM (actif sous gestion) élevé et des frais de gestion faibles.
Pour ma part j’ai choisi deux ETF de chez Amundi pour leur éligibilité au PEA, leur fort AUM (actifs sous gestion) et les faibles frais de gestion. Voici un comparatif des caractéristiques des deux ETF.

Le premier ETF MSCI Monde (CW8) de chez Amundi est excellent tout ayant des frais de gestion faible. Eligible au PEA, c’est un incontournable. Vous pouvez retrouver plus d’informations sur ce fonds en vous rendant sur le site d’Amundi . Ses performances annualisées supérieures à 10% vont le transformer en véritable moteur du portefeuille.
- J’ai choisi d’investir 55% du portefeuille sur un ETF MSCI World.

Le second ETF MSCI Emerging Markets (PAEEM) n’est pas un indispensable car ses performance historiques ne sont pas incroyables. Cependant, il permet de s’exposer aux performances des marchés émergents à faible coût en plus d’être éligible au PEA. Vous pouvez retrouver plus d’informations sur ce fonds en vous rendant sur le site d’Amundi.
- J’ai choisi d’investir 5% du portefeuille sur un ETF MSCI Emerging Markets
Combiner ces deux ETF va vous permettre de vous exposer à tous les marchés de capitaux de la planète avec seulement 2 produits.

En plus d’une exposition aux marchés globaux, vous allez être investi passivement dans les 3000 entreprises les plus performantes de la planète ! Admettez qu’il est difficile de faire mieux en terme de diversification sur les actions.

C - L'allocation du portefeuille en obligations moyen terme (MT)
Investir en obligations MT dans une assurance-vie
Il y a beaucoup plus de façon d’investir dans les obligations, c’est pourquoi je vous recommande avant d’aller lire mon article sur les meilleurs manières d’investir en obligations.
Etant donné que les fonds obligataires ne sont pas éligibles aux PEA, je vous recommande naturellement de vous tourner vers l’assurance vie.
Si vous n’avez pas déjà une assurance vie, je peux vous recommander de vous tourner vers Linxea qui propose une offre de fonds très fournie et surtout, des frais de gestion du contrat qui sont les plus bas du marché. Si l’offre de Linxea vous intéresse, vous pouvez passer par mon lien de parrainage qui vous fera gagner 50€ si vous souscrivez à un contrat.
Dans mon cas, avec Linxea, j’ai accès à plus de 100 fonds obligataires. En général mon critère de recherche pour trouver les meilleurs fonds est de regarder l’onglet des ratios à 5 ans, de filtrer sur le ratio de Sharpe pour prendre les fonds les plus performants en terme de rapport rendement / risques et de regarder les frais du fonds afin de les diminuer au maximum.(voir onglet des Frais).
Sur la partie obligations à moyen terme (40% du portefeuille) – je vous recommande d’utiliser soit l’ETF d’iShares qui permet une exposition globale au marché des obligations d’Etats soit l’ETF de Lyxor qui permet de s’exposer obligations des Etats-Unis à 10 ans. Les deux sont des produits distribuants et permettent dans le cadre de l’assurance vie de dégager un petit rendement passif de 2.5% sur l’allocation.

L’ETF de Lyxor est plutôt bon avec des frais de gestion faibles cependant la performance est mauvaise du fait du changement récent des politiques monétaires. Vous pouvez retrouver plus d’informations sur ce fonds en vous rendant sur le site de Lyxor.

Si vous souhaitez un ETF avec une exposition un peu plus globale, l’ETF d’iShares pourrait faire l’affaire. Nous avons ici des obligations ayant une maturité moyenne de 9 ans et un taux de coupon annuel d’environ 2%. Vous pouvez retrouver plus d’informations sur ce fonds en vous rendant sur le site de iShares.
- J’ai choisi d’investir 40% du portefeuille sur des produits obligataires de moyen terme
Surtout n’oubliez pas qu’avant de de souscrire à un ETF ou tout autre produit financier, je vous recommande de lire les différents prospectus mis à disposition par les sociétés de gestion. L’AMF oblige la société de gestion (l’émetteur) à produire un DICI pour chacun de ses fonds communs de placement, FCP, SICAV ou OPC. Assurez vous que la composition du fonds correspond bien à l’objectif que vous vous êtes fixé.